03/08/2016

Après avoir vu l'intérieur de ce magnifique manoir, une calèche nous attendait pour faire ce que je pensais être le tour du domaine.

Hélas, du paysage je ne vis que  ...  Et le tour du domaine se limita à sortir par l'entrée principale pour revenir devant le perron après avoir fait une boucle de 300m, en moins de 10 mn. Frustrant. Surtout que cela n'était pas inclus dans le tarif de la visite.

C'est donc à pied que nous allâmes nous promener dans ce vaste domaine .

Derrière le manoir, un jardin labyrinthe invite à la promenade.

 

 

 

A l'entrée de la forge , cette vieille machine à vapeur peaufine son maquillage de rouille

C'est avec un mélange de français, d'anglais, d'allemand et d'estonien que le forgeron nous expliquât son travail et le rôle des outils. C'est bien une hache à décapiter qu'il tient en main. 

La serre de l'orangerie

 

 

 

 

 

 

 

03/08/2016

 - En cliquant sur les photos : elles s'ouvriront pleines pages dans un nouvel onglet

 

PALMSE MÕIS est un manoir, transformé en musée vivant.

 

C'est aussi le centre de documentation et d'information du parc régional.

 

Cette demeure seigneuriale a été bâtie en 1730, par Arend Diedrich de Astrau, baron von der Pahlen

 

Dès l'entrée, c'est un choc : la beauté des lieux, l'accueil en costume d'époque,  de la musique classique et le chocolat de bienvenue.

Un livret en français nous a permis de faire la visite libre de toute surveillance et sans cordon limitant nos déplacements.

Les pièces se succédaient, plus belles les unes  que les autres.

Une petite fille allait de pièce en pièce, tantôt en courant, tantôt chantant ou jouant.

A l'entrée de la maison,  je pensais que le piano qui nous diffusait cette agréable musique classique était un disque. Surprise en arrivant dans le séjour ...  elle jouait réellement, et non, ce n'était pas un piano mécanique

Dans le salon annexe, une femme brodait.

Dans la salle à manger , il ne nous restait plus qu'à prendre place, mais là un cordon nous en empêchât.

Table mise "à la française" et menu "à la française" : manger français était un luxe. 

Salon de chant

Madame ne faisant pas partie du personnel de la maison, il est normal qu'elle n'ait pas de tenue d'époque .

 

Sur un meuble d'angle, le buste de Napoléon 1er, passé lui aussi par là.

 

Un dressing de rêve

 

 

La pièce de travail du baron

Au sous sol, l'ancienne cuisine.

Et plusieurs pièces : fumoir, salle de jeux, de banquets après la chasse ...

 

 

Et même un espace de vente des vins régionaux.

Il ne nous restait plus qu'à aller découvrir le parc du château.

 

 

 

02/08/2016

L'après-midi nous emmena à la frontière Russe découvrir la forteresse de NARVA, située à l’extrême nord-est de l'Estonie.
Pour y accéder, nous passâmes devant l'impressionnante douane estonienne. Les portes ne s'ouvrent que le temps de laisser entrer ou sortir un véhicule, soit 1 toute les 10 mn !

Les Danois bâtirent la forteresse en 1370.

Le fleuve Narva sépare la Russie de l' Estonie. La forteresse russe d'Ivangorod fait face à celle de Narva.

Le donjon, transformé en musée, ne nous laissât pas un impérissable souvenir. Ce fut un mélange hétéroclite de vieux jouets, de panneaux racontant les diverses guerres, un tracteur, ... , et le tout non traduit.

 

 

Le fleuve Narva, délimitant la frontière, et le pont permettant de passer en Russie

La douane Russe.

Nous eûmes la désagréable surprise de sortir dans la cour intérieure sous une très forte pluie .

Et c'est sous le soleil que nous traversâmes Sillamäe, ancienne ville minière Russe. Ici était extrait du minerai d'uranium. La mine fut fermée par mesure de sécurité (car hors norme) lors de l'intégration de l'Estonie dans l'UE, et la ville se vida de ses habitants. Depuis peu, de nouvelles activités s'installent et redonnent vie à cette région.

 

 

 

 

03/08/2016

 

Par cette belle journée, nous allâmes au Cap Letipea (proche de la ville de Kunda) à la recherche d'un "énorme rocher", curiosité géologique, car sa présence est non expliquée. 

Ces tours se rencontrent assez souvent : il ne s'agit pas de moulins, mais pour ce que nous avons compris  d'anciennes tours de guet.

Une maison de retraite est signalée ...

... mais tout ce que nous avons vue sont ces deux immeubles datant de l'époque russe. Serait-ce ça la "maison" des anciens ? 

La route menant au cap est non revêtue, mais en bon état.

Que cela soit à droite ...

... ou à gauche, pas de gros rocher (nan : ce n'est pas celui sur la photo précédente qui ne fait guère plus de

1 m de haut)

La route du retour nous permit d'apprécier la beauté de la forêt .

 

 

02/08/2016

 

Sur la route qui nous menait à KUREMÄE, une boutique ambulante, tenue par un impressionnant russe, était stationnée sur un parking. Patricia allât y acheter notre repas : des poissons fumés (spécialité du pays).

A coté de  Kuremäe  se trouve le couvent orthodoxe de l’Endormissement de Notre Dame de Pühitsa (Kuremäe Pühitsa klooster), fort fréquenté, car lieu de pèlerinage : l'équivalent de Lourdes, mais en plus petit.

Le long du chemin d'accès, des femmes étaient en train d'ouvrir leurs stands de vente de babioles religieuses et de gros bidons en plastique vide, afin d'emmener de l'eau de la source miraculeuse située en contre bas. Lorsque j'ai voulu photographier un stand, atypique, la femme le tenant me fit vertement comprendre que c'était hors de question. Et oui, ici le business prime sur la religion.

Le chemin d'accès nous fit passer devant une chapelle, attenant au cimetière du couvent.

 

L'entrée du Couvent

La porte d'accès (vue de l'intérieur)

 

Comme dans toutes les églises orthodoxes de ces contrées, la photo de l'intérieur fut volée : photographier est interdit dans les églises orthodoxes. 

La première zone, avant le cordon rouge, est autorisée aux touristes, qui peuvent y accéder sans se voiler la tête.

Derrière l'église, une centaine de nonnes logent et travaillent dans divers bâtiments. 

 

Entre ces bâtiments et le couvent, un magnifique jardin, superbement entretenu. 

Je pensais que les nonnes s'en occupaient, jusqu'à ce que je vois une camionnette avec 3 jardiniers en train d’œuvrer.

 

La réserve de bois

Après avoir quitté ce lieu sacré, nous sommes allés voir la fontaine miraculeuse.

Puis libérer le chien, le faire se dépenser et finir par déguster les poissons fumés achetés le matin.