• Mardi 07/08/2018

    De temps en temps des maisons nous rappellent qu'il y a toujours des habitants.

    Vous noterez le GPS : il ne sert pas à indiquer la route qui car il n'y en a qu'une. Il m'indique les virages à venir et la distance restante avant d'être à HAMNINGBERG.

    Malgré l'étroitesse de la route, il est facile de se croiser, car les bas cotés où l'on peut s’arrêter sont nombreux et très rares sont les voitures.

    Les rencontres avec les rennes furent nombreuses.

     

    Waouuu

     

    Le paysage change : la route route est bordée de rochers.  Ces chaos sont étonnants et presque inquiétants.

    Et dans ces chaos, des résidences secondaires.

    Elles ne sont accessibles qu'en cette saison car en hiver la route est fermée.

     

     

     

    Des linaigrettes.

    Ce ciel gris, plombé, ces rochers : ne passons nous pas les portes d'un monde hostile? Un troll ne va t'il pas surgir de derrière un de ces rochers ? Non, je n'ai rien fumé.

     

     

     

    A chaque sortie de virage nous en prenons plein les yeux.

     

     

     

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  • Mardi 07/08/2018

    Après nous être chaudement équipés à VARDØ, nous prenons la route touristique E75 pour HAMNINGBERG. Elle longe d'abord le Varangerfjord puis la mer de Barents.  

    Des canards de race inconnue pour nous. Les 111 km de cette route touristique nous permettant de découvrir la partie Est de la péninsule de VARANGER
    seront parcourus à petite vitesse
    pour profiter des paysages. Les arrêts photos seront nombreux, malgré le temps toujours aussi venté, froid, voir pluvieux par moment.

    A ce moment là, je crois que j'ai envié leur épaisse toison.

     

     

    EKKEROY est un ancien village de pêcheurs et de  transformation du poisson. Cette activité n'existe plus depuis 1969 . Le petit port a néanmoins été restauré. Le village compte environ 30 âmes alors qu'avant guerre, ils étaient 300. En été, il se transforme et grouille de monde car c'est un endroit estival apprécié et un spot pour les ornithologues. 

    Le bar-musée est la maison jaune.

     Après une visite et quelques photos, nous rentrons dans le bar-musée, dernière maison au bout du village.

     

     

     

     

    Pour tenter de nous réchauffer, une soupe de poisson ... en sachet, lyophilisée, et un chauffage électrique qui a bien du mal car la pièce fait + de 5 m de haut.

    Alors Xtian, froid ?

     De retour à l'extérieur nous avons rendez-vous avec les oiseaux : ici se trouve la seule falaise de Norvège accessible à pied.

    Séchoir à morue

    Un chemin de 5,8 km permet de faire le tour de cette presqu'île et de découvrir quelques unes des 50 espèces d'oiseaux recensés ici.

     Mais comme nous sommes tard dans la saison, il ne reste que 17000 mouettes tridactyles.

    Ça piaille, ça crie, ça vous frôle ...

    La falaise de Flåget

     Mode plein écran : lancer la vidéo et cliquer sur le carré en bas à droite

     Voilà un endroit où nous reviendrons plus tôt dans la saison (J'ai maintenant le matos photo qui va bien pour cela ;-))

    Ce n'est pas désertique: de loin en loin il y des habitations. Celle-ci doit avoir depuis son séjour une incroyable vue.

     

    Il ne manque qu'un rayon de soleil.

     

     

     

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  • Mardi 07/08/2018

    La Norvège ne nous avait pas habitués à ce temps froid, pluvieux, gris et assez fortement venté.
    Mais comme en Europe c'est la canicule, il faut bien que les intempéries passent quelque part.
    A moins que cela ne soit habituel pour le Comté de Finnmark

    La température oscille entre 7 et 11°C, mais le vent donne un ressenti bien plus bas.

    A VADSØ, après avoir fait les courses alimentaires, nous sommes allés dans un magasin pour acheter bonnets de laine, vestes polaires, chaussettes ...

    Le Varanger Museum Esbensengården de VADSØ est une ancienne ferme construite entre 1848-1849 par Rasmus Galberg Esbensen et son épouse Mathilde Henriette.

     Ce commerçant sut tirer profit de la forte immigration locale.

    Il y tenait une épicerie et vendait tout le matériel de pêche. Il commerça  aussi en achetant et vendant les poissons, les farines et autres produits que ramenaient les bateaux.  .

    Il posséda jusqu’à 4 entrepôts dans la ville.

    A l’origine construite en rondin de bois de Sibérie, détruite par l' incendie qui ravagea une partie de la ville, la maison fut reconstruite dans le centre de la ville cette même année de 1917.

     

     

    Ce fut ensuite son fils Hans Fredrik puis son petit fils Carl Brammer qui lui succédèrent jusqu'en 1977.

    En 1976 , la ville cherchait un bâtisse pour y faire un musée. Elle racheta la ferme et la restaura. Ce n'est qu'en 1980 qu'elle retrouva son aspect originel.

     

    Trop beau : celui là, je l'aurai bien emmené...

     

    Ciel bien gris, vent fort, mer froide ... ce champ de pierres dressées en bord de mer nous fit prendre un grand bol d'air. 

     

    Ici seules les plantes basses survivent.

     En cliquant sur une photo, elle s'ouvrira en grand dans un nouvel onglet, un second clic l' agrandira
    En passant la souris sur une photo, un menu descriptif s'affichera.

     

     

     

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  • Lundi 06/08/2018

    Nous montons toujours vers le Nord, sur la E75.

     

    Le temps se dégrade : un peu de pluie, du vent, la température oscille entre 8° et 12 °C et le ciel est bien gris.
    Les rencontres avec les rennes se succéderont tout au long de la journée.

    Petit à petit les paysages changent.

     

    Après quelques achats à INARI, nous faisons une halte à l'église "Kirkkotuvat" à UTJOSKI. Bien qu'elle ne paye pas de mine, c'est une visite pour y découvrir l'écomusée.

     

    De l'autre coté de la route, au bord du Lac Maddajärvi ont été regroupées divers types de cabanes qui accueillaient autrefois les familles Saami qui venaient se recueillir.

     

    Chaque cabane dispose d'un coin pour dormir, y faire la cuisine et manger.

       

    Plus ancienne, cette cabane est recouverte de terre végétalisée et protège bien du froid

     

     

    La Norvège, qui n'appartient pas à la CEE, mais à l'EEE, en accepte néanmoins certaines règles. Nous passons la frontière sans aucun contrôle. Le pont enjambe le fleuve TENOJOKI qui fait une frontière naturel entre, à droite, la Laponie Finlandaise et à gauche, le Comté du Finnmark en Norvège.

     

     Nous longeons ensuite le VARANGERFJORDEN sur la E75

     

     C'est sur le Klubben Rastplatz (Aire) proche de Vestre Jakobselv que nous nous poserons.

    Il est demandé au visiteur d'être respectueux du lieu. Il s'agit d'une ancienne montagne sacrée des Saame : Murggiidgahperaš. Ici se déroulèrent de - 400 à + 1 700 des inhumations. Les tombes étaient creusées dans les rochers, sous les éboulis, dans les crevasses.

    Les corps étaient enveloppés dans de l'écorce de bouleau cousue avec des tendons de rennes. Le défunt était accompagné d'outils d'os, de bois, de skis, de coquillages, de divers os d'animaux. Les offrandes constituaient une part importante de la religion pré-chrétienne des Saame. Ils appellent leurs terres ancestrales Sâapmi.

     

     

    Journée de 400 km (Carte)

     

     

     

     

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  • Dimanche 05/08/2018

    Passage ce matin par Rovaniemi (le village du Père Noël), le site attrape touristes par excellence, juste pour faire une photo souvenir du passage de "Napapiiri" : Le cercle arctique polaire, matérialisé à cet endroit.


    Une gentille touriste me proposa de prendre la photo ... avec son doigt devant l'objectif.
    Mais comme c'est une des rares photos où nous sommes tous les 5 ...


    Ha les gamines .
    Après ce bref intermède, direction Sodankylän .


    Nous avions déjà vu cette petite église en bois (SODANKYLÄ vanha kirkko) en 2015. Mais elle fait partie de ces lieux que l'on prend plaisir à voir et revoir.

    Construite dans l'enceinte du cimetière, cette église Sami fut construite en 1689, et comme telle est l' une des plus anciennes de Finlande.  
    Calme, plongée dans la pénombre, il flotte dans l'air la douce odeur du bois qui craque sous nos pieds.

    Tout y est simple, rustique, sans fioriture. Elle est juste ornée d'une Cène, datée du début du XVIII siècle.

    Bas de plafond, en forme de coque de bateau renversé, elle peut accueillir environ 200  personnes.

    Les familles Samies voyageaient parfois plusieurs jours pour venir s'y recueillir.

    Pas de clous, ni de vis, tout tient par emboiture.

     

    Cette église est une miraculée : en quittant le pays, les Allemands avaient incendié tout ce qui pouvait l' être. Ils ont du l'oublier.

    J'aime le calme et la beauté de ces cimetières scandinaves.

     

    A l'extérieur, la statue d'un jeune sami en train de capturer un renne.



    La légende des 4 vents, nous apprend qu'autrefois la Laponie n'était pas habitée, car 4 vents y soufflaient de manière désordonnée. Un chaman réussit à les inviter dans sa cabane. Il les enfermât dans son chapeau et ne promit de les libérer qu'à la condition qu'ils ne soufflent plus jamais ensemble, mais chacun leur tour. En souvenir, de cet évènement, les Samis portent des chapeaux à 4 pointes.

    Nous ne nous lassons pas de rouler dans ces paysages où alternent les forêts, les clairières et les lacs. . 

    La rencontre avec ce premier renne nous confirmât que nous étions bien en Laponie.

    L'étape du soir eu lieu au bord d'un lac,  sur un parking stabilisé, isolé de la route par la forêt. Aire 66104 

    Et bien sur , comme il y a de l'eau ...


    390 km pour cette journée Carte

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